L’ours et le rossignol

Ohlala.

Que c’est BIEN écrit !

Et que ça fait du bien !

Vous le savez si vous venez trainer dans le coin depuis le début, je suis fan de Terry Pratchett (amour éternel), de Fred Vargas, de Daniel Pennac, de Dumas, tous des auteurs et autrices qui ont, je trouve, une belle écriture (le mot est faible concernant Pratchett, mais j’en ai déjà parlé plein). C’est fluide, les mots s’emboîtent parfaitement, rien ne vient contrarier le plaisir de lire ni l’histoire qui se déroule. On plonge dans les histoires comme en apnée, on fait corps avec les personnages et leurs aventures.

Et bien il s’avère que Katherine Arden a une très belle écriture. Et c’est une grande joie car en plus de bien écrire elle raconte bien, et ses histoires sont vraiment chouettes.

« L’ours et le rossignol » est le premier tome de la « trilogie d’une nuit d’hiver » (et le premier roman de son auteure, autant vous dire que je vais la suivre avec autant d’assiduité que Tillie Walden). On y suit la vie de la famille de Piotr Vladimirovitch, riche propriétaire terrien de la Russ’ Septentrionale, et principalement sa fille Vassia, jeune fille rebelle et sauvage dont la mère est morte en couche. Vassia a le pouvoir de voir les esprits protecteurs de la maison ou ceux de la forêt, des lacs, de la nuit. Et de l’hiver. Ce qui ne plait pas du tout à sa jeune belle-mère, craintive et superstitieuse, pour qui ces esprits sont des monstres venus là pour la tourmenter.

Inspirée apparemment de vrais contes russes, cette histoire nous plonge dans le froid de l’hiver russe, le vrai, celui qui peut faire mourir en quelques heures, en quelques minutes.

L’aspect fantastique est très bien mené et reste léger, le monde dans lesquels ces esprits vivent reste très pratique et très… réel. Je pense que cette histoire peut tout à fait être lue par ceux que la fantasy rebute d’habitude.

Petit plus: l’auteure nous fait un topo en début de bouquin sur les prénoms, noms et surnoms russes, ce qui s’avère très utile (on peut changer de prénom/surnom en une phrase pour un même personnage, c’est assez déroutant au début).

Un très bon bouquin, dont je suis en train de lire la suite (La Fille dans la tour), et que je conseille aux amateurs de fantasy, de belles histoires, et de belles écritures.

A lire sous la couette, au coin du feu, dans son canap, en buvant un vin chaud. Miam miam.

PS: Qui plus est ce livre m’a permis d’apprendre que rossignol en anglais se dit « Nightingale », et je trouve ce mot tout à fait charmant ! Oui j’aime des mots juste parce qu’ils sont jolis. Pas vous?

1 commentaire

  1. Mais oui c’est beau ! Nightingale ça sonne comme un vieux club de jazz je trouve…
    Et tu as – encore – terriblement bien vendu ce livre. Où est-ce qu’on achète du temps pour lire toutes tes superbes recommandations ?!?

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