Chewing-gum et spaghetti

Ah! Exbrayat…. Décider de lire un roman de Charles Exbrayat , c’est choisir d’être cosy le temps d’une lecture. C’est avoir envie de sourire, de rire, le long des mots et des pages. C’est un peu de bonheur dans ce monde de brutes.

 

« Chewing-gum et Spaghetti », c’est la rencontre entre les Etats-Unis ultra modernes et la vieille Italie romantique. Quand l’inspecteur de Boston Cyrus A. William Leacock décide de mener une analyse sur les méthodes d’investigations criminelles de la vieille Europe, il se retrouve confronté au célèbre commissaire Véronais, Roméo Tarchinini. Au cours d’une enquête criminelle, le méthodique, rationnel et coincé Bostonien va étudier les manières de faire de l’Italien, qui tient pour certitude que tout crime est avant tout une histoire… d’amour.

 

« Chewing-gum et Spaghetti », c’est un très bon moyen de faire connaissance avec la plume superbe d’Exbrayat et surtout avec son ton plein d’humour. En effet, en plus d’être un roman policier, « Chewing-gum et Spaghetti » est un livre humoristique. C’est le premier tome de la série « Tarchinini », série policière humoristique donc qui compte 8 romans, et qui fait toujours intervenir le même commissaire Italien. Et c’est drôle, vraiment ! Les personnages sont loufoques, les situations cocasses, et ça en fait un livre vraiment cosy, que l’on déguste doucement, page après page. On prend plaisir à suivre les déboires de Leacock face aux insouciances de la vie italienne et plus particulièrement véronaise. L’enquête et le côté policier de l’histoire ne sont pas en reste puisque l’auteur nous tient en haleine jusqu’à la fin, nous promenant tout au long de l’ouvrage de suspects en suspects.

 

Bref, en plus d’être un très bon livre, ça permet de faire connaissance avec Exbrayat, et ça c’est beaucoup.  Je ne les ai pas tous lu, mais je conseille fortement la lecture de la suite des aventures de Tarchinini ainsi que les aventures d’Imogène (rien que les titre des livres arrivent à me faire sourire…)

 

Et pour le plaisir:

« Il y a ce que nous sommes et ce que nous voudrions être, ou mieux, ce que nous imaginons que nous pourrions être. Nous agissons comme les gens que nous sommes, mais nous nous voyons agir comme ceux que nous aimerions être. Les étrangers qui ne réalisent pas cette dualité nous traitent de menteurs, mais ils se trompent, car – retenez bien ceci ! – nous ne mentons jamais, enfin pas plus que les autres peuples. »

 

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