l’Homme qui tua Lucky Luke

J’avoue, j’appréhendais un peu…

La reprise d’un personnage aussi culte que le « Lucky Luke » de Morris avec un changement total de direction dans la manière de traiter le personnage, je ne savais pas trop à quoi m’attendre. J’ai toujours beaucoup aimé les aventures de Lucky Luke, le ton décalé, le personnage, le dessin avec ses aplats de couleurs …

Ce fut finalement une vraie bonne surprise!

L’histoire est bien et tient la route, pas de soucis de ce côté là, c’est un bon western.
Pour l’adaptation du personnage lui-même, le renouveau apporté est rafraîchissant: on a perdu l’humour des BD originales, Jolly Jumper ne parle pas, et Lucky Luke est un cowboy très sérieux, un peu mystérieux, sans la touche de « sympathie » qu’on lui connaissait.


On retrouve le style de la ligne claire et les aplats de couleur tant connus, il y a du jaune, du bleu, du noir et blanc, c’est très coloré. Les dessins sont vraiment beaux, j’ai beaucoup accroché.

Les « ouaip », le « poor lonesome cowboy » sont toujours là, ça raccorde pas mal avec les gimmicks dont on avait l’habitude. Le Saloon, le sheriff, les duels… La lecture de l’album ne nous dépayse pas tout en apportant du renouveau.
De manière assez fine, on voit Lucky Luke essayer de fumer pendant une grande partie de l’histoire, sans succès, être en manque de tabac, et finir par prendre la fameuse brindille qui avait remplacé la clope en 1988 (ce qui ne nous rajeunit pas).

Bref du très bon (et en quantité, c’est un beau format de 64 pages assez épaisses, dans une taille plus grande qu’une BD classique) , en espérant que d’autres tomes de cette qualité suivent!

Un tès bel hommage au célèbre cowboy!

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